
Les thérapeutes se sont depuis fort longtemps interessés aux problèmes suscités?par la présence de dents retenues , incluses, par leur dégagement ?et leur mise en place sur l’arcade dentaire.
C’est ainsi , que dès le XVIème siècle, le chirurgien impérial de Charles QUINT ?du nom d’André VESALE eut l’idée de traiter par incision et dégagement osseux ?pour permettre à une de ses dents de sagesse d’évoluer normalement.
ANGLE et HOWARD utilisèrent tenons et bagues comme moyen d’accrochage ?sur la dent retenue.
MONTEIL, quant à lui, se servit comme force tractante d’un ressort fixé?sur une plaque amovible.
Mais qu’entend-on par dent incluse ?
Terminologie :
DENT INCLUSE:
Dent dont le sac folliculaire ne communique pas avec la cavité buccale ?après sa date normale d’éruption à plus ou moins deux écarts types ( schéma de HURME)
(définition selon L’AFNOR).
Selon les pathologistes ( PIETTE), c’est une dent qui n’a pas terminé sa formation?et qui n’est pas parvenue dans la cavité buccale.
Ils ne font pas de distinction concernant la communication du sac folliculaire ?mais qualifient seulement l’inclusion de totale si la dent est dans l’os ?et de partielle si elle se situe dans l’os et la gencive.
Pour nous , orthodontistes , le terme inclusion partielle correspond à une dent enclavée.
Attention, la notion d’inclusion est à distinguer de la notion de potentiel éruptif :
La notion d’inclusion est indépendante du phénomène d’éruption ; ?en effet, une dent qualifiée « d’incluse « puisqu’elle n’ a pas évolué? à sa date dite normale d’éruption, peut spontanément ?ou sous l’effet de sollicitations fonctionnelles évoluer à tout moment.?(exemple : une irritation fonctionnelle créée par une prothèse peut réactiver ?le potentiel éruptif d’une dent incluse à l’âge adulte.)